Le propriétaire d’un hôtel meublé du 10e a tenté de chasser les résidents. Apeurés à la suite d’intimidations, certains sont partis mais une quinzaine d’autres ne cède pas et entend faire valoir ses droits.
Y résidant à l’année, leur chambre est leur domicile et la loi les protège. Elle ne peut leur être reprise qu’avec un préavis de 3 mois, sous certaines conditions, et les travaux de rénovation prévus n’en font pas partie.
Les habitants de l’hôtel sont venus à la mairie du 10e pour dénoncer le coup de force. Dante Bassino, adjoint PCF au maire du 10e délégué au logement, s’est rendu sur place à leur invitation. Il a rappelé au gérant ses obligations légales puis a fait intervenir le commissariat. Les habitants ont été rétablis dans leur bon droit.
Dante Bassino restera vigilant et en contact avec les habitants de l’hôtel. Il tient à saluer en tout premier lieu leur mobilisation, mais aussi les réactions du commissariat et du Centre d’Action Sociale qui a aidé plusieurs des résidents en difficulté.
Ces dernières années, des actions ont été entreprises pour mettre aux normes des hôtels insalubres tenus par des marchands de sommeil. A plusieurs reprises, la Ville a racheté ces hôtels pour y faire des logements sociaux. Une démarche que l’équipe municipale entend poursuivre.