Les mois de juillet et août ont connu une nouvelle intervention militaire massive israélienne sur la bande de Gaza, un territoire marqué par une très forte densité de population, soumis à un blocus occasionnant des conditions de vie intolérables. La brutalité de cette intervention, qui a entrainé la mort de 2 200 Palestiniens et fait plus de 10 000 blessés (dont plus de 80 % de civils), a suscité un vaste mouvement de protestation dans le monde.
En France, plusieurs manifestations ont été organisées pour exiger la fin de l’agression israélienne et du blocus de Gaza, ainsi que la reconnaissance du droit à un état souverain pour le peuple palestinien. Les communistes, particulièrement présents dans chacune de ces initiatives, ont vigoureusement dénoncé François Hollande qui a légitimé l’intervention de l’Etat israélien et refusé de prendre les moindres sanctions.
L’importance de ces mouvements de protestation à travers le monde a pesé pour contraindre les dirigeants israéliens à accepter un cessez le feu. Pourtant, au lendemain de cet accord, le gouvernement israélien a décidé de poursuivre sa politique de colonisation en annexant 400 hectares de terres en Cisjordanie. Une décision qui remet de l’huile sur le feu et qui vise à ruiner les chances d’aboutir à une paix durable. Une nouvelle manifestation est prévue le 18 octobre à Paris.