Nouvelle mobilisation le 22 janvier dernier sur le thème : « l’éducation est notre avenir ». Le gouvernement veut en effet poursuivre son entreprise d’instauration d’une école à plusieurs vitesses. Il prévoit de supprimer, à la rentrée de septembre, 16 000 postes d’enseignants. Cela ferait 66 400 postes supprimés depuis le début du quinquennat, soit 8% des effectifs.
Une saignée décidée pour répondre au dogme libéral de la lutte contre l’augmentation des dépenses publiques ! Pourtant, celles-ci n’augmentent plus depuis plusieurs années. Par contre, les rentrées fiscales, elles, s’effondrent en raison des multiples cadeaux faits aux plus riches et des diverses exonérations accordées aux grandes entreprises et aux banques.
Le comble, c’est que le gouvernement a décidé de verser une prime (de 15 000 à 22 000 € par an) aux recteurs qui parviennent à supprimer le plus de postes d’enseignants possible ou, mieux encore, s’ils réussissent à fermer des établissements dans leur Académie. Une prime à la casse !
A Paris, 60 postes risquent d’être supprimés dans les maternelles et élémentaires. Deux fermetures de classes sont envisagées dans le 10e.