« La maison brûle …. Et nous regardons ailleurs », cette célèbre harangue de Jacques Chirac prononcée lors du sommet mondial sur le développement durable de Johannesburg de 2002, est plus que jamais d’actualité.
Depuis, si la conscience du péril qui nous guette a grandi, les solutions ne sont toujours pas au rendez- vous.
Pire, chacun a pris son petit pot de badigeon : un coup de vert par-ci, un coup de vert par-là. On nous vend du développement durable, des énergies vertes, de la transition énergétique. Mais au fil d’un discours formaté écolo, le monde continue de tourner de la même manière et l’échéance se rapproche inexorablement.
Un documentaire diffusé sur Arte et encore accessible dénonce cette duplicité. Il montre qu’une fois encore le capital et les pays riches tirent profit de leur supériorité technologique pour inventer des solutions à leur profit exclusif. Ils se paient de la décarbonation au mépris des pollutions dans les pays extracteurs et transformateurs de terres rares, celles qu’exigent aujourd’hui toutes les technologies avancées.
Bien que ce documentaire n’amorce aucune solution, plusieurs intervenants dénoncent la mainmise du système sur notre mode de développement, comme l’exprime l’un d’entre eux « il ne faut pas oublier que dans toute mutation de l’industrie, c’est d’abord la pérennité des affaires qui l’emporte ».
Autrement dit : la solution est à rechercher dans une inversion des priorités. « L’humain d’abord » est plus que jamais à l’ordre du jour.
Voici le lien vers le documentaire :
https://www.arte.tv/fr/videos/084757-000-A/la-face-cachee-des-energies-vertes/