Non application de la loi DALO (droit au logement opposable)
Promise par Nicolas Sarkozy, alors candidat aux présidentielles, la loi DALO a été votée le 5 mars 2007. Par cette loi, l’Etat s’engageait à prendre en compte toutes les demandes de logement « prioritaires », sous peine d’être condamné en cas de non application. A la fin 2009, près de 10 000 ménages classés « prioritaires », et situés principalement en Ile de France, n’avaient toujours pas obtenu de logement.
Pas étonnant : ces dernières années, l’Etat a réduit ses budgets d’aide à la construction sociale et incité à la mise en vente de logements sociaux. Face à cette situation, Ian Brossat, président du groupe communiste, a demandé au maire de Paris d’intervenir auprès du Premier Ministre et du Préfet pour exiger la construction de logements supplémentaires dans notre région et de procéder aux réquisitions d’immeubles vides depuis plusieurs années. Vœu adopté lors du Conseil de Paris de février 2010.
Arrêté anti-expulsions
La fin de la trêve hivernale se traduit chaque année par une multiplication des expulsions locatives en raison de la situation sociale. Ian Brossat, au nom du groupe communiste, a demandé au maire de Paris de prendre un arrêté anti-expulsions, comme l’ont initié plusieurs municipalités communistes de la Seine Saint Denis. Malheureusement, ce vœu n’a pas été adopté par la majorité municipale, lors de la séance de février 2010.
Vœu pour qu’un lieu parisien porte le nom de Yasser Arafat
En 1994, le prix Nobel de la Paix avait été attribué conjointement à Yitzhak Rabin et Yasser Arafat. La ville de Paris a d’ores et déjà dédié un jardin à Yitzhak Rabin dans le 12ème. Lors du Conseil de Paris de mars dernier, le groupe communiste a proposé qu’un lieu parisien porte le nom de Yasser Arafat. Ce vœu a été également rejeté.