Après l’évacuation, le 20 juillet dernier, des exilés installés sous les ponts du canal St Martin, la situation reste alarmante à la veille de l’hiver. Etant majoritairement demandeurs d’asile, une partie d’entre eux ont pu bénéficier d’un hébergement auquel ils avaient droit depuis plusieurs mois. Mais, tous n’ont pas été accueillis et, depuis, d’autres sont arrivés en raison de l’intensification des combats en Afghanistan et à la suite des inondations au Pakistan.
Il est urgent de se mobiliser à nouveau pour renforcer les dispositifs d’accueil et de prise en charge qui sont notoirement insuffisants. Les élus communistes, lors du conseil d’arrondissement du 20 septembre, ont de nouveau demandé que le maire du 10e constitue une délégation pluraliste pour remettre au Premier ministre les milliers de pétitions exigeant d’urgence des capacités d’hébergement supplémentaires.
De son côté, la ville de Paris doit poursuivre ses efforts pour doter les services de l’ASE (aide sociale à l’enfance) de moyens permettant une meilleure prise en charge des mineurs isolés.