Le maire d’arrondissement, Rémi Féraud, au nom du conseil d’arrondissement, avait demandé à être reçu par le Premier ministre pour déposer les milliers de pétitions recueillies en mairie du 10ème « demandant que des places d’hébergement soient créées en nombre suffisant pour les exilés afghans ».
Vendredi 7 janvier, une délégation d’élus, dont Alain Lhostis, s’est rendue à Matignon, accompagnée de représentants d’associations quotidiennement présentes aux côtés des exilés et de conseils de quartier, de militants communistes et socialistes du 10ème arrondissement.
Le Premier ministre a refusé de recevoir la délégation, encadrée à son arrivée par d’imposantes forces de police. Elle a été simplement autorisée à remettre les pétitions, devant la porte de Matignon, à un fonctionnaire des services administratifs.
A l’issue de cette manifestation, Alain Lhostis a insisté sur la poursuite de l’action commune pour la création de structures d’hébergement permanent à échelle humaine, réparties dans tous les arrondissements parisiens et dans les départements d’Ile-de-France. Il a également demandé la prise en charge par la Ville de Paris, en relation avec l’État, de tous les mineurs pour qu’aucun d’entre eux ne reste à la rue et la mise en place rapide d’un lieu d’accueil permanent de jour, comme cela serait possible à la caserne Château Landon.