C’est dans le 10ème au point Ephémère que s’est tenu le 21 novembre le 1er meeting des communistes pour les municipales à Paris. Le secrétaire de la fédération de Paris, Igor Zamichiei, a rappelé le processus qui a conduit les communistes parisiens à opter pour une liste d’union conduite par Anne Hidalgo et a présenté les 13 candidats proposés comme conseillers de Paris. Didier Le Reste, ancien secrétaire de la fédération des cheminots CGT est intervenu pour souligner que les communistes parisiens sont aujourd’hui rassemblés, unis et en campagne, avec la volonté d’empêcher un retour de la droite et de mettre en valeur leurs propositions pour rendre la ville moins chère. Ensuite une syndicaliste des hôpitaux de Paris a rappelé la nécessité de remettre en cause les différents plans de casse envisagés par l’AP-HP. Puis, une syndicaliste des Impôts a dénoncé l’absence de volonté de mener une action résolue contre la fraude et l’évasion fiscale qui privent l’Etat et les collectivités de moyens pour développer les services publics et la protection sociale. Une représentante de « Socialisme et République », autre force du Front de gauche ayant fait le choix de l’union avec le parti socialiste dès le 1er tour, a rappelé le travail des élus communistes depuis 2001 et l’importance que la droite ne revienne pas au pouvoir en 2014.
Ian Brossat, président du groupe communiste à l'Hôtel de ville, a ensuite explicité la priorité des communistes parisiens de rendre la ville moins chère. Il s’agit d’abord de baisser le prix du logement, premier poste de dépenses des parisiens, en augmentant le nombre de logements sociaux, avec l’objectif d’atteindre 30 % d’ici 2030, selon l’accord passé avec Anne Hidalgo. Baisser le prix de l’alimentation grâce à la création de halles alimentaires dans chaque quartier pour mettre en relation directe producteurs et consommateurs. Réduire la facture d’eau grâce à la gratuité des premiers m3. Développer des services publics, et tout particulièrement en créant 8 000 places de crèches supplémentaires…
Le meeting s’est clôturé par une intervention de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et sénateur de Paris.