La France a été, le 11 octobre dernier, le onzième pays à inaugurer une salle de consommation de drogues à moindres risques (SCMR).
Cette salle a un double objectif : réduire les risques sanitaires en évitant la consommation sur la voie publique (transmission de maladie, overdoses...) et améliorer la tranquillité publique.
Cette salle, gérée par l'association Gaïa, est ouverte au 4, rue Ambroise Paré (porte séparée de l'hôpital Lariboisière) tous les jours de 13h30 à 20h30. Une vingtaine de professionnels y travaillent : infirmiers, travailleurs sociaux, psychologues, médecins... Un accueil social y est aussi assuré dans la salle, à destination première des personnes en situation d’extrême précarité.
L'ouverture de la SCMR résulte d'un combat de nombreuses années lors desquelles les communistes ont toujours soutenu cette démarche. C'est Alain Lhostis, alors adjoint à la santé au Maire de Paris et élu PCF du 10ème, qui a initié le projet.
Un comité de pilotage a été lancé, regroupant les associations et riverains du quartier, ainsi que des représentants des élus du conseil d’arrondissement (Dante Bassino pour le PCF), pour évaluer les modalités de fonctionnement de cette salle et apporter les ajustements éventuellement nécessaires.