Les salaires seraient la cause des difficultés des entreprises françaises. Pour progresser sur le marché mondial, il faudrait réduire les salaires, exonérer les entreprises des charges sociales, réduire les pensions de retraite …
Pourtant les chiffres démentent cette affirmation. Les cotisations sociales patronales s’élèvent à 158 milliards. Les charges financières (dividendes versés aux actionnaires, frais bancaires et financiers) s’élèvent à 299 milliards d’euros.
Il y a 30 ans, ces deux types de dépenses étaient de même niveau.
Les pressions exercées sur les revenus salariaux n’ont pourtant pas empêché que le chômage s’accroisse, que la pauvreté gagne du terrain et qu’en de nombreux domaines la vie du plus grand nombre devienne plus difficile.
Il est grand temps d’inverser les priorités : augmenter les salaires, réduire les prélèvements financiers, inciter les entreprises à des investissements pour développer la formation et la recherche, investir dans les services publics. Un audit citoyen de la dette s’impose !